Un graphisme-silhouette noir de Kara Walker sur un pichet blanc en porcelaine de Limoges.     Collection – éditions d’artistes – Bernardaud.
Une édition limitée à 1000 exemplaires.
Kara Walker est une jeune plasticienne afro-américaine. Elle aborde dans son travail des thèmes tabous liés au racisme, à l’esclavage, au sexisme… Une exploration complexe et décomplexée par cette femme qui tente de simplifier les choses compliquées. L’utilisation du papier noir découpé sur fond blanc, proche des ombres chinoises, crée une compréhension immédiate, souvent violente mais non dénuée d’humour, des revendications situées au coeur du travail de l’artiste. La violence de l’esclavage, de la ségrégation noire nous est présentée à travers des découpages aux contours  d’une grande simplicité. Le contraste, le décalage entre le discours et l’outil plastique est passionnant à découvrir. Les deux vidéos ci-dessous présentent le travail de Kara Walker et d’autre part la découverte d’une pièce monumentale exposée dernièrement à New-York dans une ancienne sucrerie vouée à la destruction. Un stéréotype de la servante noire, façon sphinx, recouverte de sucre dont la croupe s’offre généreusement aux visiteurs. Un exemple parfait de double lecture. L’art de dénoncer, de revendiquer des concepts violents et sexuels de manière accessible, percutante et donc terriblement efficace.
Une nouvelle rencontre entre une artiste et le savoir-faire de la Manufacture Bernardaud.
www.bernardaud.com