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LA FANTAISIE FANTASTIQUE AU CHÂTEAU DE CHANTILLY.

Deux célèbres manufactures européennes de porcelaine ont vu
le jour au dix-huitième siècle grâce à la passion dévorante de
deux grands hommes prestigieux. Le premier, Auguste le Fort,
électeur de Saxe et roi de Pologne va créer la fabrique allemande
de porcelaine de Meissen et le second, Louis-Henri de Bourbon,
prince de Condé créera la manufacture de Chantilly en 1730.
Le Château de Chantilly expose depuis la rentrée plus d’une
centaine d’œuvres spectaculaires dans une exposition
exceptionnelle permettant de découvrir des pièces en porcelaine
à la technicité et à l’extravagance hors du commun.
La scénographie a été confiée à l’architecte américain Peter Marino,
grand collectionneur de porcelaine et de céramique.
Meissen et Chantilly devaient rivaliser avec les productions asiatiques
importées par la Compagnie Hollandaise des Indes Orientales et
achetées à prix d’or par les collectionneurs et les marchands. L’esthétique
du moment était à la chinoiserie, à l’exotisme, il fallut donc développer une
nouvelle tendance stylisée, empreinte de cet esprit tourné vers
l’Extrême-Orient. Du côté technique, Meissen réussit à produire une
porcelaine à pâte dure comme en Chine et au Japon grâce à sa découverte
du Kaolin tandis que Chantilly dut se contenter d’une porcelaine tendre
jusqu’en 1768. Cette production luxueuse marquera les arts décoratifs
du Siècle des Lumières. Mathieu Deldicque, conservateur du Patrimoine et
commissaire de l’exposition, nous fait revivre cette histoire de la porcelaine
de Saxe et de France dont l’extravagance nous immerge dans un monde
merveilleux autant que déraisonnable. Une réponse pleine de fantaisie
à la morosité du moment.
1 – Gros plan de la pendule à orgues au concert de singes. Pièce exceptionnelle,
en porcelaine de Meissen, unique au monde. © Julien Vidal Petit Palais Paris.
2 – Cabinet de La Grande Singerie, dans les Grands Appartements du Duc de
Condé à Chantilly, rénové en 2007. Peintures murales du dix-huitième siècle
de Christophe Huet. Sept socles en bois doré pour la présentation de singes
en porcelaine des deux manufactures.
3 – Rhinocéros avec un oriental, monté en pendule. Porcelaine dure de Meissen
à décor polychrome. Collection particulière © Christian Mitko.
 Pendule aux carlins. Porcelaine dure de Meissen à décor polychrome.
Collection particulière © Hughes Dubois.
Éléphant et cornac oriental, montés en pendule. Porcelaine dure de Meissen
à décor polychrome. Collection particulière © Christian Mitko.
4 – Rollier d’Europe sur tronc. Porcelaine dure de Meissen.
© MAD PARIS – Jean Tholance.
Pendule Rocaille. Porcelaine tendre de Chantilly
© MAD PARIS – Jean Tholance.
Théière en forme de singe. Porcelaine dure de Meissen à décor polychrome.
© Porzellansammlung Staatliche Kunstsammlungen Dresden © Adrian Sauer.
Deux magot en pot-pourri. Porcelaine tendre de Chantilly à décor polychrome
sur émail stannifère © MAD PARIS – Jean Tholance.
Exposition La Fabrique de l’Extravagance. Porcelaine de Meissen et de Chantilly.
Jusqu’au 3 Janvier 2021.
domainedechantilly.com

GALETTE ET CRÊPE EN HAUTE-BRETAGNE.

Coopération entre cinq musées de Bretagne pour la présentation d’un
emblème culturel et économique de la cuisine bretonne. Le Musée
de l’ancienne abbaye de Landévennec, l’Écomusée des Monts d’Arrée,
le Musée Bigouden de Pont-l’Abbé, le Musée de Dinan (Abbaye de Léhon)
et le Musée Départemental Breton de Quimper proposent une thématique
sur l’histoire de la crêpe et de la galette. Le musée de Dinan retrace ainsi
dans l’exposition de l’Abbaye de Léhon, l’histoire de la galette de sarrasin
tout en évoquant la crêpe de froment en Haute-Bretagne depuis le
seizième siècle. Un parcours permettant de découvrir la manière de fabriquer
la pâte puis la cuisson au feu de bois de la galette de blé noir ou sarrasin.
La galletoire ou billig, plaque à cuisson traditionnelle ainsi qu’une centaine
d’objets témoignent de l’attachement populaire à la galette, consommée très
simplement nature avec du beurre demi-sel ou trempée dans du lait Ribot
(lait fermenté) ou bien encore enroulée autour d’une saucisse et vendue sur
les marchés et dans les fêtes locales. Pour les habitants de Haute – Bretagne,
la galette est à base de farine de sarrasin tandis que la crêpe est confectionnée
avec de la farine de froment. À la différence des bas-bretons, pour qui la galette
est une crêpe épaisse. Le terme de crêpe désigne à la fois la galette de sarrasin
et la crêpe de froment. À manger à la main avec une bolée de bon cidre.
De nombreux témoignages audios et des vidéos complètent l’ensemble
de l’exposition.
Crêpe ou galette ? les deux.
1 – Bolée de cidre. Faïencerie Badonviller. 1934.
2 – Assiette en céramique Les Gavottes. Biscuiterie à Dinan depuis 1962.
Exposition Et vous ? Êtes-vous plutôt crêpe ou galette ?
Abbaye Saint-Magloire de Léhon-Dinan, village labellisé Petite cité de caractère.
Jusqu’au 30 septembre 2020.
Visite guidée à 15 heures durant le week-end et le mercredi.
Entrée gratuite.
Catalogue de l’exposition, éditions Coop Breizh.
www.dinan.fr

LA SAVOUREUSE HISTOIRE DU PETIT-BEURRE LU.

Il était une fois au dix-neuvième siècle… la réunion de Jean-Romain Lefèvre
et de Pauline-Isabelle Utile au sein d’un petit commerce au centre-ville de
Nantes. Leur fils, Louis Lefèvre-Utile transformera la biscuiterie familiale en
une usine moderne, dans une ancienne filature au cœur de la ville. La légende
est née et durera de nombreuses années. En 1913, l’entreprise emploie 1200
ouvriers et produit vingt tonnes de biscuits par jour. La gaufrette vanille et la
Paille d’Or viendront s’ajouter au succès international du Petit-Beurre LU.
L’exposition LU, un siècle d’innovation permet de comprendre le souci permanent
de création, de fabrication, de conditionnement, de distribution et de
communication de cette marque emblématique française à travers une collection
d’objets, de dessins originaux dont certains sont montrés pour la première fois.
De 1846 à 1957, la marque fera appel à de nombreux artiste comme le peintre
Alfons Mucha, René Gruau ou encore le designer américain Raymond Loewy
qui dessinera le fameux logo LU.
Créativité et innovation.
1 – Dessin du découpoir (emporte pièce) du Petit-Beurre Lefèvre-Utile. 1886.
Mine de plomb sur calque.
© Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes.
2 – Tableau Quelle chance ! grand-mère. Jean Sala. 1901.
Huile sur bois.
© Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes © Alain Guillard.
Seau à biscuits Art nouveau. Alfons Mucha. 1904.
Fer blanc imprimé.
© Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes © Alain Guillard.
3 – Affiche exposition LU, un siècle d’innovation (1846 – 1957)
Portrait La jeune femme de profil. Adolphe-Etienne Piot. Vers 1902.
Chromolithographie sur carton.
© Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes © François Lauginie.
Exposition LU, un siècle d’innovation (1846-1957)
Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes.
Jusqu’au 3 janvier 2021.
www.chateaunantes.fr

 

EN 2019, LA LUCE EST À FIRMINY.

Une exposition itinérante est présentée, à l’occasion de la onzième Biennale
Internationale Design Saint-Étienne, à l’église Saint-Pierre de Firminy, l’un des
derniers projets de l’architecte Le Corbusier. À suivre, un parcours
scénographique présentant des documents d’archives,
des croquis techniques originaux, des photographies d’architecture,
des prototypes non édités et des créations  uniques ainsi que des
rééditions d’appareils d’éclairage. À découvrir,
un ensemble exceptionnel de luminaires modernes illustrant le travail
passionnant des architectes Le Corbusier et Charlotte Perriand.
Profiter des Journées Européennes du Patrimoine le 21 et 22 septembre
prochain ou d’un week-end d’été indien pour visiter le site de Firminy
et son exposition temporaire La Luce.
Lumière, design et architecture.
1 – Appliques de Marseille. Le Corbusier / réédition © Nemo. Visuel Charly Jurine.
© FLC/ADAGP.
2 – Lampe escargot. Le Corbusier. Croquis original © FLC/ADAGP. 1951-52.
3 – Lampe escargot. Le Corbusier. © FLC/ADAGP. 1951-52.
4 – Lampe à volet pivotant. Charlotte Perriand / réédition © Nemo. Visuel Charly Jurine.
© FLC/ADAGP.
5 – Lampe pivotante à poser. Charlotte Perriand. Croquis original © FLC/ADAGP. 1950’s.
6 – Projecteur 365. Le Corbusier / réédition © Nemo. Visuel Charly Jurine © FLC/ADAGP.
7 – Affiche de l’exposition.
Exposition La Luce, Le Corbusier et Charlotte Perriand. Église Saint-Pierre à Firminy.
Site Le Corbusier. Firminy – Saint-Etienne Métropole.
Conception Nemo Lighting en collaboration avec la Fondation Le Corbusier et les Archives Charlotte Perriand.
Jusqu’au 3 novembre 2019.
www.sitelecorbusier.com

QUAND LE ROUGE PASSE À TABLE.

On peut découvrir, à l’occasion de l’exposition Rouge au Grand Palais, la collection AXO.
Quatre assiettes géométriques d’un magnifique rouge et d’un noir profond. Une abstraction
et une coloration en parfaite adéquation avec l’exposition sur l’art et la société socialiste.
On découvre tout au long du parcours quelques quatre cents oeuvres, issues de tous
les domaines visuels (peinture, sculpture, architecture, photographie, cinéma, design…)
entre mille neuf cent dix-sept avec la révolution d’Octobre et mille neuf cent cinquante-trois
à la mort de Staline. Comment de belles convictions, d’aspirations humaines se transforment
en une doctrine esthétique.
Histoire, tensions, élans et revirements.
Collection AXO. Création Non Sans Raison. Porcelaine de Limoges.
Assiette de présentation, assiette à dîner et assiette à dessert ainsi qu’une assiette à pain
et des timbales.
En vente à la Boutique du Grand Palais durant tout le temps de l’exposition.
www.boutiquesdemusees.fr
Exposition Rouge. Art et Utopie au pays des Soviets. Grand Palais. Paris.
Jusqu’au 1er juillet 2019.
www.grandpalais.fr

OCÉANIE SUR SEINE.

À découvrir, à la fin de l’exposition Océanie du Musée du quai Branly, l’étonnante installation
– vidéo de l’artiste néo-zélandaise Lisa Reihana. Elle ré-interprète un papier peint
panoramique créé en 1806 par le peintre français Jean-Gabriel Charvet pour l’Exposition
des produits de l’industrie française. Au dix-neuvième siècle, le papier peint panoramique
était un objet de décoration intérieure où l’Homme stéréotypé était dépeint en harmonie
avec une nature naïvement exprimée. La faune et la flore locales étaient le prétexte
de développer un végétal maitrisé, détaillé, exubérant sur les murs des salons et salles à
manger. La bourgeoisie aimait ces larges scènes arrangées, d’un exotisme fantasmé,
inspirées des récits d’explorateurs, de capitaines et d’aventuriers qui faisaient rêver sur
fond de colonialisme. En 2017, l’artiste Lisa Reihana a donné vie aux scènes indigènes,
peintes par Jean-Gabriel Charvet, pour mettre en action son regard critique sur les
rencontres complexes et toxiques entre l’Occident et l’Océanie durant cette période.
Panoramique exotique et numérique sur fond décoratif.
Installation In Pursuit of Venus / infected / 2015 – 2017. Lisa Reihana.
Vidéo. 64 minutes. Nouvelle – Zélande.
Papier peint panoramique intitulé Les sauvages de la mer Pacifique.
Création Jean-Gabriel Charvet. 1806. Dix mètres de long sur deux mètres de haut.
D’après les récits de voyage de James Cook.
Exposition Océanie. Musée du Quai Branly Jacques Chirac.
Jusqu’au 7 juillet 2019.
www.quaibranly.fr
Copyright, image courtesy of the artist and ARTPROJECTS.

 

C’EST LE PRINTEMPS À LA PORTE DE VERSAILLES.

Nouvelle édition du salon Aiguille en Fête à la Porte de Versailles
avec pour inspiration : Couleurs Végétales. Un prétexte pour voir le travail
d’artistes textiles qui travaillent la broderie, la couture, le tricot, le crochet,
la teinture… au coeur de stands de merceries, de boutiques, d’éditeurs
et de grandes marques environnantes. Ça sent bon la nature.
Un rendez-vous annuel pour passionnés de loisirs textiles avec savoir-faire,
patrimoine et expressions contemporaines.
Salon Aiguille en Fête / Créations & Savoir-Faire.
Porte de Versailles Hall 7.1 – Paris.
7 – 10 mars 2019.
aiguille-en-fete.com

NOUVEAU LIEU POUR LE DESIGN FAIR PARIS.

Le nouveau rendez-vous du Design Fair Paris dans un nouvel espace.
C’est à Paris et c’est à l’Espace Champerret. On y retrouvera le parcours
des exposants présentant des pièces de design d’après-guerre et on y
découvrira l’exposition Prisunic, la marque française mythique des années
soixante. L’occasion de voir une centaine d’affiches collectionnées depuis
des années par le libraire Michael Seksik ainsi que du mobilier prêté par
XXO. Une valorisation des pièces du design du vingtième siècle et la mise
en avant de créateurs et d’éditeurs historiques dans un même évènement.
Modern & Vintage.
Salon DESIGN FAIR PARIS by Les Puces du Design.
39ème édition.
22 – 25 novembre 2018.
Exposition Prisunic : Le beau au prix du laid.
Espace Champerret.
6, rue Jean Oestreicher. 75017 Paris.
www.designfairparis.comCollection Librairie Michael Seksik.

VILLE ET CAMPAGNE SE RENCONTRENT AU PAVILLON DE L’ARSENAL.

À l’occasion d’une exposition, au Pavillon de l’Arsenal, sur les liens entre la ville, la nature
et l’agriculture, un marché paysan s’installera au coeur de sa grande halle durant trois
samedis en novembre et décembre, en partenariat avec la Ruche qui dit Oui! et Miimosa
(leader du financement participatif au service de l’agriculture et de l’alimentaire).
Un rassemblement de maraîchers, de fromagers, de bouchers, de poissonniers, de
boulangers, d’apiculteurs franciliens à la production bio ou en culture raisonnée. Une
possibilité de réfléchir sur un nouvel urbanisme agricole tout en rencontrant des acteurs
agricoles franciliens. Un marché dans une exposition, tout naturellement.
Partage et découverte.
Marché paysan du Pavillon.
Les samedis 10 novembre, 1er & 15 décembre 2018.
11h à 15h. Pavillon de l’Arsenal. Paris.
Exposition Capital agricole.
Chantiers pour une ville cultivée.
Pavillon de l’Arsenal.
21 bd Morland. Paris. 75004.
Jusqu’au 27 janvier 2019.
www.pavillon-arsenal.comVisuel Sylvain Gouraud et dessins Yann Kebbi.

VENISE FESTIVE.

Un voyage tout au long du Grand Canal sur une nappe aux finitions raffinées.
Entre palais et gondoles à Venise. Du linge de maison, fabriqué et traité dans
les Vosges, pour imaginer une belle table de fête. Préparer porcelaine, verrerie et
orfèvrerie ainsi que végétaux, fleurs et fruits. Tout doit être prêt pour recréer
à sa guise, la magie de Venise au dix-huitième siècle. Ne pas oublier les bougies.
Tradition et qualité.
Nappe Veneziano. Damassé 100% coton. Traitement exclusif anti tache durable.
Coloris gris. 180 cm x 250 cm. Fabriquée en France.
www.garnier-thiebaut.fr
En vente à la boutique du Grand Palais durant l’exposition Éblouissante Venise!
jusqu’au 21 janvier 2019.
boutiquesdemusees.fr